L'histoire est relativement libre. Il faut simplement qu'il soit né et ait toujours vécu à Cody. Il a rencontré Caecillia il y a maintenant deux ans. Cela fait un an qu'ils se tournent autour et il a commencé à développer des sentiments pour elle à ce moment-là.

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Quelqu'un me plaqua contre le mur et je poussais un léger cri. Alors Dancy, avoue que je t'ai manqué... Je poussai un long soupir de soulagement. Ce n'était que X, Dieu merci. Purée, X, tu as le chic pour arriver en toute discrétion. Tu veux que je meurs ou quoi ? Je marquai une pause et profitai de pouvoir le regard d'aussi près. Décidément, il n'y avait franchement rien à dire. Je fermais deux secondes les yeux et les rouvris finalement. Tu as toujours autant confiance en toi, dis donc... Je lui offris l'un de mes plus beaux sourires. Il le méritait bien après autant d'efforts tout de même. Je n'avais aucune crainte en voyant X. De l'attirance, sans aucun doute mais la peur ne risquait pas d'être l'émotion qui m'envahirait en sa présence. Ses lèvres frôlèrent les miennes et mon cœur manqua un battement. Je plongeais mon regard dans le sien puis, après avoir repris mes esprits, je lui flanquai une gifle. Mais tu te prends pour qui, là, sérieux ? Tu as peut-être toutes les filles à tes pieds mais tu ne m'auras pas comme ça. Je m'écartai de ses bras et m'éloignai de lui en marchant lentement. Comment j'allais tenir s'il me rattrapait ? Je me prends seulement pour ton futur petit ami. Et pour info Dancy, je n'ai pas toutes les filles à mes pieds... Il me manque toi ! Cesse donc d'être aussi arrogant et confiant... Je ne serais qu'une de plus. Ma tentative avait échoué, il m'avait rattrapée comme j'aurais du le prévoir. Ma peau entra à nouveau en contact avec la pierre froide composant le mur. Un frisson parcourut mon corps et je ne sus pas si c'était à cause de la fraîcheur du mur ou de son contact sur ma peau. Il enroula ses bras autour de moi et je me sentais tout à coup étrange. Tu ne t'enfuiras pas aujourd'hui Dancy... Ça t'amuse que je cours après toi comme cela ? Je dois bien avouer que le jeu me plait mais il ne faut pas exagérer non plus. En effet, cela m'amuse assez. Il tenta, comme toujours, une provocation à la suite. Ne s'arrêterait-il donc jamais de me courir après ? Avais-je donc tant d'importance pour lui ? Dis moi d'arrêter et je ne t’embêterai plus jamais... Je me surpris à me demander si j'avais vraiment envie qu'il arrête. Je crois bien que je suis devenue incapable de survivre sans ce jeu qui rythmait chacune de nos confrontations. J'en avais bien trop besoin pour qu'il arrête. Lorsque ses lèvres entrèrent en contact avec la peau de mon cou, je me mis à mordiller légèrement ma lèvre inférieure. C'était comme une souffrance. Je devenais quasi-incapable de lui résister et je me doutais qu'il s'en rendait compte. Je posai mes lèvres sur les siennes et fis une légère pression contre celles-ci pour esquisser un baiser. Tu n'en auras pas davantage... Je lui souris à nouveau.

Ils ne cessent de se provoquer. L'un comme l'autre se rend bien compte des sentiments que l'autre éprouve. Toutefois, tous les deux se refusent de l'avouer. En réalité, X l'a souvent sous-entendue alors que Caecillia de son côté, fait mine de ne rien ressentir pour lui. Il serait peut-être tant qu'ils arrêtent de jouer pour se lancer dans une vraie relation. C'est ce que Caecillia souhaite mais elle a encore une fois peur de souffrir. De côté de X, il se pourrait bien qu'il arrête de courir les filles si la jolie brune se décide à assumer ses sentiments à son égard.