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 « we are all illuminated. »

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Claire Williams-Ainsworth
Claire Williams-Ainsworth


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MessageSujet: « we are all illuminated. »   « we are all illuminated. » EmptyVen 21 Jan - 0:27

« we are all illuminated. » 603092Sanstitre1 « we are all illuminated. » 611279i9 « we are all illuminated. » 393870IanSomerhalder6
« we are all illuminated. »

Je marchai lentement. Je n’étais pas pressée de rentrer, vraiment pas. Je m’étais autorisée à quitter mon boulot dans ma matinée aujourd’hui, et j’avais demandé à ma secrétaire d’annuler tous mes rendez-vous. Tous sans exception. Je n’avais pas la tête à ça aujourd’hui. Certes en temps normal, je prenais toujours plaisir à aller travailler, ça me permettait de m’échapper de la maison, de me vider l’esprit et de quitter ce quotidien perpétuel qui s’était installé à la maison depuis son départ. A vrai dire j’étais en partie psychologue pour la bonne raison que aider les autres à régler leur problème m’aidait parfois à régler les miens. C’était curieux comme système, mais ça marchait. Un mot, une phrase, une tirade prononcée par mon patient et la solution apparaissait. Et puis il y avait des problèmes auxquels je n’avais pas encore trouvé de solution, je cherchais encore. Le problème majeur du moment et ce depuis plusieurs semaines déjà s’appelait Charles. Oui Charles Ainsworth, mon mari, celui avec qui je vivais depuis plus de dix ans, celui que j’aimais depuis plus de quinze ans. Je ne le comprenais plus. Il était distant. Et ça ne me plaisait pas. En réalité depuis son départ, il y avait quelque chose qui s’était cassé, comme un malaise, un fragment de notre amour qui avait dégringolé de notre pyramide.

Après un quart de marche lente et sans enthousiasme, j’arrivais enfin où je voulais. J’ai contourné l’Eglise en pierre pour atteindre le champ qui s’étendait derrière. Un champ de croix, de fleurs, de pierres rectangulaires. Je longeais les tombes, lisant les noms, jetant un rapide coup d’œil aux dates. Ce n’était pas la première fois que je venais ici. J’y venais chaque semaine, je venais pour elle. Et chaque semaine, je traînais des pieds pour venir, chaque semaine j’empruntais un chemin différent pour parvenir jusqu’à sa pierre, et chaque semaine je ressortais en larmes. C’était malheureux. Et destructeur surtout. J’assistais à ma propre destruction au fil des mois. Je savais que je devais arrêter. Je devais arrêter de me traîner ici comme si c’était une corvée. Puisque de toute façon ce serait jamais une corvée, juste un poids de plus sur mes épaules. Et au point où j’en étais, un de plus ou de moins ne faisait pas de grande différence. Non pas que je sois désespérée, mais le nombre de morts proches dans ma vie était étonnamment élevé. Et pourtant je ne pensais pas avoir fait quelque chose de terriblement Petite j’avais jamais raté la messe avec mes parents, bon ça s’est compliqué après car ma tant était loin d’être croyante. Il y a peut-être la fois où j’ai caché que j’avais eu un D, bon et alors on va pas en faire toute une histoire, si ? Je ne savais pas pourquoi la Vie s’acharnait sur moi de cette façon. Anna, mes parents, ma tante et puis elle. Mon bébé, mon enfant, ma fille. C’était dur de se dire que chaque jour, je m’éloignais d’elle. Si elle avait été là aujourd’hui qu’est ce qu’on aurait fait ensemble ? Elle serait allée à l’école, et puis j’aurais été la chercher, on serait passé à la boulangerie, je lui aurais acheté un pain au chocolat. On serait rentré à la maison le sourire aux lèvres, elle aurait travaillé en même temps que moi, je lui aurais raconté une histoire de prince et de princesse et elle se serait endormie. Oui c’est comme ça que ça aurait du se passer.

Au fond notre histoire ressemblait à celle qu’on lit lorsqu’on est enfant. Le prince qui va chercher sa bien aimée, la méchante belle-mère, en l’occurrence la tante pour ma part, le baiser, il y avait cependant une variante dans la nôtre. Pas de « ils vécurent heureux et eurent plein d’enfants. » C’était « ils eurent un enfant et vécurent heureux jusqu’à sa mort. » Alors j’allais lui rendre visite, si elle ne venait pas à moi, je venais à elle.

Enfin. Enfin j’arrivais devant elle. « Caroline Williams-Ainsworth. 1997-2010. » Mon cœur se serra. Ma petite puce, disparue si tôt. La vie était in juste, on ne cessait de le répéter, mais combien de fois c’était vrai ? On ne laisse pas des enfants mourir à treize ans, ils ont encore trop de choses à vivre. Et pourtant la Vie en avait décidé ainsi. Notre Caroline devait partir tôt. Je ne la verrais pas grandir. Elle était partie pour toujours. En plus je vous ai pas dit pourquoi j’avais annulez mes rendez-vous. Aujourd’hui ça faisait trois cent soixante-cinq jours qu’elle était partie. Douze mois. Une année. C’était long, le temps passait moins vite sans elle. Depuis quelques jours, je n’avais pensé qu’à aujourd’hui, à l’était dans lequel je me trouverais. J’étais triste, mais aussi en colère, je ne me résignais pas. Pourquoi si tôt ? Pourquoi cette maladie ? Pourquoi me faire ça à moi ?

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Charles Ainsworth
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MessageSujet: Re: « we are all illuminated. »   « we are all illuminated. » EmptySam 22 Jan - 22:06

« we are all illuminated. » Tumblr_lffs98xxmL1qbvorwo1_500

Le travail se faisait de plus en plus pesant au fur et à mesure que les jours avançaient. J'avais redouté cette période depuis si longtemps. Depuis un an, ma vie avait complètement basculé, je m'étais transformé en un homme que je ne reconnaissais pas. Je trompais ma femme, celle que j'aimais plus que tout au monde. Et je n'avais pas choisi n'importe qui, puisqu'il s'agissait de l'actrice principale de mon film. J'avais mal agi, depuis le début. Depuis son départ, finalement. J'aurais dû être là pour Claire. Nous venions de perdre notre fille, l'être qui nous était le plus cher au monde. Je savais qu'elle était mal, et j'aurais dû l'aider, la soutenir, et lui faire comprendre qu'on pouvait s'en sortir. Au lieu de ça, j'ai étais lâche. J'ai commencé à boire et à sortir bien trop souvent. Je n'ai pas su me conduire en mari. J'ai aussi pris la fuite, littéralement. Je suis allée à Los Angeles pour le casting de mon nouveau film, et j'y suis restée pour en tourner une autre partie. Même si j'ai fini par revenir ici avec les deux acteurs principaux, j'ai abandonné Claire dans le pire moment. Et pour en rajouter, j'ai commencé à sortir avec Katniss, une fille qui n'était pas ma femme, et qui était beaucoup plus jeune que moi. Trop jeune.

Pourtant, avec elle, j'allais mieux. Elle m'aidait à m'en sortir. C'était peut-être cruel, mais Claire me faisait du mal, inconsciemment. Quand je la regardais, je voyais notre fille, Caroline. Elle lui ressemblait tellement. Elle était une part de nous, et j'avais encore du mal à accepter sa mort. Une mort que je considérais injuste. Elle avait treize ans, soit toute la vie devant elle. Pourquoi a-t-il fallu que la vie nous l'enlève ? Certes, ça n'avait pas été treize années particulièrement faciles, à cause de la maladie. Claire et moi avons dû affronter des obstacles tout au long de la vie de Caroline. Accepter sa maladie a été très dur, mais nous n'avons jamais baissé les bras, et nous ne la voyions pas comme une enfant malade. Elle était notre fille, un point c'est tout. Et si sa maladie avait changé quelque chose dans la relation parents-enfant, c'était sûrement un amour beaucoup plus fort et beaucoup plus solide, et pas autre chose. Malheureusement, la plupart de nos proches ne voyaient pas les choses comme nous les voyions, et beaucoup nous ont tourné le dos. Pourquoi les blâmer ? La maladie fait peur à tout le monde. Seulement, ça nous a énormément blessé, surtout pour Caroline, qui avait le sentiment, en grandissant, de faire fuir les autres. Quand j'y repense, j'admire le courage de Claire. Elle a été très forte durant toutes ces années. Elle ne voulait pas craquer devant Caroline, mais lorsque nous nous retrouvions tous les deux, son masque de femme forte retombait, et je voyais une femme sensible et anéantie par le sort de sa fille. Cependant, maintenant que notre fille était partie, Claire me faisait constamment repenser à Caroline, et j'avais mal. Très mal. C'est sûrement pour cela que, inconsciemment, j'ai tout fait foiré entre nous.

J'avais prétexté une journée de tournage la nuit pour pouvoir m'échapper du domicile conjugal. Elle savait que j'avais eu des maîtresses au début. Mais elle ignorais encore que je sortais avec Katniss, et je ne pense pas qu'elle s'imagine une seconde que j'ai une histoire aussi sérieuse avec une autre. J'avais donc passé la nuit à l'hôtel, avec Katniss. Entre nous, ce n'était pas qu'une histoire de sexe. Elle me comprenait, elle me soutenait. Je parlais de tout avec elle, notamment de Caroline. Elle était la seule personne qui me permettait de me laisser aller sur ce sujet, je me confiais à elle et elle arrivait à me raisonner. Peut-être parce que Katniss faisait partie de "l'après". Je ne la connaissais pas du temps où Caroline était en vie, c'était donc une bouffée d'air frais dans ma vie.

Marchant dans le cimetière, les mains dans les poches, c'est vers elle que mes pensées se dirigeaient, la maudissant pour m'avoir fait venir ici. C'était son idée. Je ne voulais pas y aller, je lui en avais fait part. En fait, depuis sa disparition, je n'étais pas allé une seule fois la voir au cimetière. C'était bien trop dur. Aujourd'hui plus que n'importe quel jour. Mais Katniss avait trouvé des arguments pour m'y faire venir. Elle avait sûrement raison, et je l'avais écouté. Mais en ce moment même, je doutais de ma décision. C'était une très mauvaise idée. Plus j'avançais, plus j'avais mal. Tous les souvenirs remontaient à la surface, et je savais que je n'y arriverais pas. Je doutais de moi-même. J'aimais ma fille, et je l'aimerai toujours. Mais l'imaginer six pieds sous terre, c'était trop dur.

Puis soudain, je la vis. Claire. Je n'aurais pas dû être surpris, c'était un jour spécial, et tout à fait le genre de Claire de venir ici. Mais durant tout le trajet, je n'avais pas pensé à ce scénario. Je n'osais plus affronter le regard de Claire depuis que j'avais merdé, et aujourd'hui, ce n'était pas le jour idéal. Je me sentais énormément mal, et coupable. Je m'approchais vers la tombe. Mon coeur se serra lorsque je vis le nom de Caroline sur la tombe. Je relevais la tête vers Claire. « Salut... » Elle me regarda, puis détourna la tête. Je baissais la tête. Mon regard dans le sien, j'avais vu ses larmes de souffrance, et j'avais mal avec elle. Mal d'avoir perdu Caroline, et mal de voir Claire dans cet état. Les deux femmes de ma vie. Sans dire un mot, je m'emparais de la main de Claire et la serra contre la mienne.
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MessageSujet: Re: « we are all illuminated. »   « we are all illuminated. » EmptyDim 23 Jan - 1:53

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« remember how to put back
the light in my eyes. »

Depuis sa mort, la vie à la maison était devenue monotone. Une routine insupportable s’était installée. Avec Charles, on ne se parlait plus. Il n’y avait plus de clins d’œil complice, plus de mots doux prononcés à l’oreille, plus de « Je t’aime. » Je ne le voyais pas tous les jours, pour ma part je prétextais régulièrement une surcharge de travail, des papiers à remplir, des dossiers à aller chercher à l’hôpital, enfin des choses qui concordaient avec mon métier. Et lui ne rentrait pas tous les jours, des soirées de tournage, il disait. Je n’avais d’autres choix que de le croire. En fait je ne savais pas. Je ne savais plus quoi penser, qui croire, qui blâmer. Je savais qu’au début il avait eu des maîtresses, ce n’était plus un secret. Il ne me l’avait pas ouvertement affirmé, mais je le savais, un point c’est tout. Après tout chacun sa manière de faire passer les choses. Bon bah lui c’était ça. On pourrait croire comme ça que je m’en foutais, mais pas du tout. Je trouvais malheureux qu’il se mette comme ça, ou qu’il déserte la maison. Et le pire c’est que je n’avais pas été là. J’avais été une mauvaise épouse. Je ne l’avais pas soutenu. Je ne l’avais pas rassuré. Je n’avais rien dit. Je m’étais contentée de moi-même. De ma self-destruction. J’avais absente, il avait été absent. On avait simplement pas fait attention à l’autre, trop occupé par notre égoïsme. Et je m’obstinais, je le pardonnais, parce que ce n’était la faute de personne. Les choses ne s’étaient simplement pas passées comme on le voulait. Caroline était morte. Et sa mort avait entraîné des conséquences. De lourdes conséquences.

On avait tous les deux sombrés. En réalité on aurait carrément pu comparer notre histoire à Cendrillon, cette fameuse chanson de Telephone. Tout avait bien commencé. On était jeune, on s’aimait, on se croyait invincible. Certes on était peut-être pas les plus friqués, mais on était tout de même riche, riche de l’amour, cet amour qu’on se portait l’un pour l’autre. Et c’est ce qui nous faisait tenir. Lorsque Caroline est arrivée, c’est ça qui nous a tiré vers le haut. Ce qui au départ n’était qu’un accident de parcours a pris une tout autre forme. C’est devenu une preuve d’amour. Une de plus, après notre mariage. Et puis lorsqu’on a diagnostiqué sa maladie, je m’en souviens. On savait bien que c’était pas de sa faute. Cette gamine, notre fille, elle n’avait rien demandé pour avoir à subir ça, cette affreuse maladie. Et pourtant ça avait été comme une chance à saisir, une preuve de plus. Elle avait renforcé notre amour. Charles n’étais pas parti. Il était resté pour elle, pour moi, avec elle, avec moi. Certes sa famille lui avait tourné le dos, le peu d’amis qu’il me restait avait fui, mais c’était pas grave, on vivait notre vie tous les deux. On s’aimait, on était heureux avec Caroline. Et c’est tout ce qui comptait.

Pendant treize ans, on avait vécu dans un compte de fée, sur un nuage, notre nuage. Et puis un jour tout s’était effondré. D’un seul coup, en une nuit. Au fond on le savait, on nous l’avait dit que ça arriverais. Et même si on était prévenu, la chute fut dure, trop dure à supporter. Parce que c’était notre bébé, notre fille, notre petite puce, et que même si on était prévenu, n’importe quel être normalement constitué aurait eu la même réaction que nous. Et chacun avait sa façon de réagir. J’étais partie, j’avais sombré, désillionnée par la sombre réalité. Pendant plusieurs mois j’avais été noyée dans ces rêves noirs. Ces songes qui reflétaient mes pires craintes. Le plus courant concernait Charles. Je rêvais qu’il me quittait. Il prenait ses affaires et quittait la maison, devant moi. J’essayais de le retenir par le bras, mais il continuait de marcher comme si il ne me voyait pas, comme si j’étais invisible, comme si je n’étais rien à ses yeux. Je me déprimais moi-même, et dans ces cas là, mes seuls amis étaient les médicaments. La drogue médicale comme je l’appelais aujourd’hui. J’étais pas fière de moi, mais oui j’avais pris de ces saloperies. Ces derniers mois, le pharmacien avait du me voir presque tous les deux jours. Rien que de penser à mon sommeil, ça m’angoissait. Alors je prenais des cachets, des somnifères, toute sorte de trucs du même type. Pendant des semaines, j’avais pris ça et finalement c’était devenu une addiction. Certains fumaient, d’autres jouaient, moi je me droguais. Au fond je ne savais pas vraiment quel était le pire parce que dans tous les cas, beaucoup d’argent passait des ces bêtises. Je n’avais rien dit à Charles. Je ne savais même pas s’il avait repéré mes troubles du sommeil. Je ne voulais pas lui mettre un poids de plus sur le dos. Je savais que la mort de Caroline l’avait affecté, de la même manière que moi, alors je tentais de le ménager, de lui rendre la vie plus facile. Sauf que comment voulez-vous y arriver, quand vous êtes dans le même état ? Aussi mal que lui.

Concentrée sur les dates gravées, je n’avais même pas remarqué une présence étrangère derrière moi. Cependant je relevais brusquement la tête lorsque les crissements de feuilles s’arrêtèrent derrière moi. Qui venait ? Ou plutôt quelle personne était susceptible de venir voir la tombe de Caroline ? Je n’en connaissais qu’une. Mon mari. Je lui jetai un regard alors qu’il me lançait un « Salut... ». Puis je détournai la tête. Plusieurs questions vinrent se bousculer dans mon esprit. Jamais, Ô grand jamais, je ne l’avais vu ici. C’était plutôt moi qui était du genre à traîner dans le cimetière. Pas une seule fois, pas une seule, il n’était venu avec moi. Il ne m’avait jamais accompagné, et aujourd’hui c’était la première que je ne savais pas interprété ça. D’habitude je trouvais la solution avec mes patients, mais là rien, silence radio. A chaque fois que je venais, les seules fleurs qu’il y avait étaient celles que j’avais déposées la semaine précédente. Alors s’il venait, il ne laissait rien pour le montrer. Tout ça me perturbait. Le pourquoi. Pourquoi il ne venait jamais, c’était tout de même sa fille, pas que la mienne ! Alors qu’il me prenait la main, je la serrai. Réflexe inconsceient surement. Il me l’avait prise tellement souvent de cette façon là, par surprise, que c’était plus qu’une habitude la lui serrer. Et pourtant je voulais savoir. Qu’est-ce que tu fais là ?! D’accord, le ton que j’avais adopté était un peu sec et brusque, mais sa présence ici était tellement inattendue. Et depuis combien de temps il ne m’avait pas serré la main comme ça. Une impression d’éternité. Tu t’es souvenu que tu avais une fille, décédée ? Ces questions sans réponses étaient soudainement devenues une obsession, comme une énigme que je devais résoudre, et je ne mesurais plus mes paroles pour trouver la solution.

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