❝ Je m'accroche à tout ce que je peux pour ne pas couler, parce que je ne veux pas être une de ces filles triste qui passent leur temps à attendre et à se plaindre. Non, je m'agrippe à n'importe quel sourire, n'importe quel regard un peu plus brillant, j'attrape toutes les mains qu'on me tend, je me dessine un sourire béat sur le visage, je mets la musique à fond, je danse, je crie, je fais le plus de bruit possible juste pour arrêter de penser. ❞
Date et lieu de naissance. ✎Cody, 14 août 1986, ma mère me donnait naissance dans l’hôpital de la ville.Âge ✎Si vous avez bien fait le calcul, je suis âgée de 24 ans.Occupation ✎Après quelques petits boulots allant de la serveuse dans un bar à la vendeuse dans un magasin de vêtement, j’ai décidé de vivre de ma passion : la photographie. J’ai donc ouvert une galerie à Cody.Orientation sexuelle ✎Je suis hétérosexuelle et fière de l’être.Statut social ✎Je suis actuellement mariée. En apparence, j'ai l'air heureuse et épanouïne, mais c'est loin d'être le cas et le retour de mon premier amour n'est pas pour changer les choses.Groupe ✎I Don't Care And I Live My Life As I Want.
Spoiler:
Pseudo. ✎lollipop.Prénom ✎laura.Âge ✎16 ans.Avis sur le forum ✎j'aime, j'aime, j'aime! le contexte est génial, j'adore les couleurs du design est j'ai hâte de découvrir plus les membres.Présence ✎5 jorus sur 7 au minimum.Un dernier mot ✎Je m'aime - (c) sun--ray pour le texte de présentation et Frederic Beigbeder pour la citation du titre
Dernière édition par L. Joey Ferguson le Lun 24 Jan - 17:22, édité 10 fois
Sujet: Re: LILLY ★ Ma vie est un désastre mais personne ne le voit car je suis très polie : Je souris tout le temps. Jeu 20 Jan - 22:13
→ YESTERDAY I DIED, TOMORROW'S BLEEDING
Princesse de Cody, voilà celle que j'étais. Je n'étais pas la plus riche bien que mes parents gagnaient bien leur vie, je n'avais pas le dernier sac Gucci en vente à New-York, mais j'étais d'une beauté sans pareil, du moins, c'était ce que tout le monde répétait. J'étais adulé, capitaine des pom-pom et garce à mes heures perdues. En gros, j'avais les attitudes d'une bourge, mais je n'en étais pas une. Je souris à ma meilleure amie en regardant une de nos souffres douleurs passé devant nous. « Et elle croit qu'elle est belle ! Le jour où Dieu lui donnera la beauté, les poules auront des dents. » Cette phrase fut suivie d'un éclat de rire et la jeune fille partit en courant. C'était notre petit rituel. Chaque midi, on s'asseyait sur un banc et on critiquait les gens qui passaient ou alors on regardait les garçons et on disait ce qu'on aimait bien chez eux. J'étais une vraie garce et j'étais fière de celle que j'étais. Je me menais mon monde à la baguette. J'étais un peu la Blair des livres de Cecily Von Ziegesar, mais, contrairement à elle, j'existais vraiment. Qui aurait pu croire que, moi, la petite Lilly, la gentille Lilly, la Lilly studieuse et coincée, je deviendrai cette peste sans coeur ? Personne. Quand j'étais petite, j'étais le souffre douleur. Aujourd'hui, je prenais ma revanche sur tous ceux qui m'avaient persécuté. Je m'étais libéré de l'image de la petite Lilly coincée qui ne faisait qu'étudier. D'ailleurs, j'ai choisi de me faire appeler par mon deuxième prénom, Joey, pour montrer à tout le monde que Lilly avait disparu, que je ne serais plus jamais un souffre douleur, mais qu'à partir de maintenant, c'était moi qui ferai souffrir les autres de m'avoir gâchée mon enfance. Depuis mon entrée au lycée, j'étais devenue une espèce de marie-couche-toi-là, j'étais passé sous les draps de la moitié des mecs de ce lycée. Je rêvais de gloire et de célébrité et je les ai obtenus, mais ça m'était monté à la tête et mes amis d'enfance, les personnes qui se foutaient que je sois coincée et trop studieuse ne me reconnaissaient plus. J'étais devenue quelqu'un d'autre, quelqu'un que j'aimais, mais qui n'était pas celle que j'étais vraiment. Et ça, il l'a vu, il a compris que celle que je montrais n'était pas celle que j'étais réellement.
« Tu passeras toute ta vie avec moi hein ? Tu me le promets ? Dis-moi que tu me le promets ! » Je lui fis mes yeux de cocker, implorant qu'il me dise oui. Il me sourit et posa ses lèvres sur les miennes, c'était sa façon à lui de me dire qu'il était d'accord. Je souris. J'avais des étoiles pleins les yeux et de l'amour pleins la tête. Moi qui ne croyait pas à ces sornettes disant que l'amour, c'était ce qu'il y a de plus beau, on redevient enfant quand on est amoureux,..., je suis servie. Amoureuse ? Je le suis et pas qu'un peu. Je suis complètement accro à Jonathan. C'est comme une drogue, c'est mon héro ou mon crack. Avec lui, je me sens moi, je me sens heureuse, je souris à la vie, encore plus qu'avant, enfin je pense. « Un jour, je ferais de toi la personne la plus heureuse du monde. » Je souris de nouveau, un sourire un peu bête, le sourire d'une adolescente qui vit sa première relation amoureuse. « Je suis déjà la personne la plus heureuse de la terre seulement parce que tu es à mes côtés. » Qui aurait cru que moi, la petite dévergondée de Cody, je trouverai un jour l'amour ? Je pense que personne ne pouvait prévoir que j'aurai un jour un coeur qui bat et que je sourirai tout le temps. Il y a cinq mois, j'ai voulu le rembarrer quand il m'a proposé un verre, mais le fait qu'il soit moi au masculin m'a plus alors on s'est revu et aujourd'hui, on est plus heureux que jamais, du moins, je le suis. J'ai trouvé mon prince charmant, la personne qui, je l'espère, passera sa vie à mes côtés, avec qui j'aurais les plus beaux enfants du monde. Mes parents étaient heureux, heureux de me voir comme cela, ils me l'ont dit. En plus, ils l'adorent. Jonathan est l'homme parfait d'après ma mère et ce n'est que parce que je n'ai que 18 ans qu'elle ne lui demande pas de me passer la bague au doigt aussi non, elle l'aurait déjà fait depuis longtemps.
« Je m'en vais ! » Mes parents restèrent sans voix quand je prononçai les quatre mots qui m'amenèrent à New York. New York, là-bas, j'étais une inconnue et non la fille qui s'était fait larguer par Jonathan. J'ai été anéantie quand il m'a dit qu'il me quittait. Jamais je n'avais aimé comme cela avant, jamais je n'avais été aussi heureuse. Et un jour, il a décidé de me briser le coeur, de l'écrabouiller et de me laisser recoller les bouts toute seule. Pour ne pas me morfondre sur mon passé, j'ai décidé de partir, de quitter Cody, d'aller vivre ma vie loin de ces souvenirs douloureux. Je suis donc partie vers la Grosse Pomme laissant derrière moi un passé trop douloureux. Malgré le refus de ma mère de me laisser partir, j'ai fait ma valise et j'ai tracé ma route. Quand je suis arrivé dans cette grande ville, je me sentais un peu perdue. Je n'avais jamais quitté Cody et malgré la richesse de mes parents, je n'avais que quelques maigres économies qui me permettraient à peine d'avoir un logement, mais l'inenvie de retourner dans ma ville natale fut plus forte que je finis par acheter un petit deux pièces à Harlem et de trouver un boulot comme serveuse dans un café. Au fil des mois, je me suis fait des amis, mais j'ai refusé toutes les avances que les hommes me faisaient. J'avais peur de retomber amoureuse, peur de me faire briser le coeur une nouvelle fois que je préférai leur dire que j'avais un copain, alors que ce n'était qu'un pur mensonge. Personne ne voyait rien et moi, je me complaisais dans ma solitude. Malgré ce que je me répétais qu'il ne me valait pas, que je retrouverai l'amour un jour, je ne pouvais plus aimer, je n'en étais plus capable, je n'en avais plus la force. New York était comme une bouffée d'air frais même si je ne faisais que penser à lui. Jusqu'au jour où il est entré dans ma vie. Il a vite compris que mon passé m'étouffait et que je ne faisais que vivre dedans. Il était le remède à mes blessures.
« Je sais que ça ne fait qu'un an et demi qu'on est ensemble, mais je sais que depuis que je t'ai rencontré, je ne cesse de t'aimer de plus en plus chaque jour. Je sais que j'ai l'air un peu con et que ce que je te dis est assez banale, mais je veux que tu répondes le plus sincèrement du monde à la question que je vais te poser. Lilly Joey Donovan, voulez-vous devenir Lilly Joey Ferguson et faire de moi l'homme le plus heureux du monde ? » Jaxon s'était agenouillé par terre au milieu du restaurant. Je ne savais pas quoi dire. Je souris, l'aidai à se relever et me levai à mon tour pour l'embrasser, ma façon à moi de lui dire que j'étais d'accord. Il m'avait sauvé, il m'avait redonné goût à la vie et avec lui, j'avais presque oublié Jonathan, comment ne pouvais-je pas l'épouser ? Il était si parfait, si attendrissant, si tout à la fois. Je croyais à nouveau au prince charmant dans ses bras, j'avais retrouvé l'amour. Comment on s'est rencontré ? Un soir dans un bar. On avait été invité par une amie commune. J'y étais allé en trainant des pieds parce que je n'avais pas envie de sortir ce soir-là, mais je n'ai pas regretté d'être venue. Au moment où je l'ai vu, j'ai tout de suite su qu'on deviendrait ami. Je ne sais pas comment ça se faisait, mais il dégageait une certaine confiance, ce petit truc imperceptible qu'ont certaines personnes pour vous dire qu'on va devenir ami même si on n'a aucun point commun. D'habitude, ce n'est pas moi qui aborde les hommes, mais les hommes qui m'abordent, mais cette fois, j'ai dérogé à la règle et j'ai été lui parler. Nous avons passé la soirée ensemble et comme ça collait bien entre nous, on a décidé de se revoir. Aujourd'hui, il m'a demandé en mariage, le début d'un nouveau chapitre dans ce magnifique comte de fées.
La raison de mon retour à Cody est simple : je devais présenter mon mari à mes parents. Malheureusement, ils n’avaient pas pu assister à notre mariage, alors le seul moyen qu’il rencontre Jaxon était de revenir dans ma ville natale. Ce retour dans le passé ne s’est pas fait sans mal puisque chaque endroit de cette ville me rappelait Jonathan, mais j’y suis arrivée. J’ai réussi à reprendre le dessus sur mon chagrin et j’ai décidé de rester ici. A quoi bon avoir peur qu’il revienne puisqu’il m’a dit qu’il partait pour de bon ? On s’est donc acheté une maison, enfin, mes parents nous ont acheté une maison en disant que c’était leur cadeau pour notre mariage. Seulement, depuis quelques semaines, rien ne va plus. Je sais qu’il le voit. Je sais qu’il me sent distance. Je sais tout ça, mais je n’arrive pas à remédier à ce problème. J’essaye de me rapprocher de lui, j’essaye de faire comme si j’allais bien, comme si notre couple était parfait, mais je sais que ce n’est qu’un leurre. Et puis, Jonathan est revenu. Je sais qu’il est là, c’est ma mère qui me l’a dit. Il est retourné à la maison, croyant que j’étais encore là. Je ne sais pas pourquoi il est revenu et je ne veux pas le savoir, je ne veux plus le voir, plus jamais. Je me le suis juré il y a quatre ans quand il m’a laissé seule, quand il m’a écrabouillé le cœur et qu’il est parti en me disant que nous deux, ça n’aurait jamais fonctionné. Je me suis retrouvé seule, je me suis reconstruite, il n’a pas le droit de revenir dans ma vie à l’improviste, il ne peut pas. Je sais que ça ne tardera pas à arriver, ce moment où il faudra que je l’affronte. Pour lui dire quoi ? Qu'est-ce qu'on doit dire au seul homme qu'on n'ait jamais vraiment aimé quand celui-ci débarque dans votre vie quatre ans après vous avoir laissé comme une loque ? Je n'ai pas la force de remuer le passé, je ne veux pas déterrer ce qui m'a fait tant de mal, ce pourquoi j'ai tout quitté et ce que j'ai reconstruit par la suite. Et surtout, je ne veux pas faire de mal à Jaxon. Il a été si gentil avec moi, il a compris qu'il ne devait pas être trop brusque et qu'il devait faire les choses, petits à petits. Il sait tout de moi, il sait comment me consoler et les mots qu'il faut me dire. Ce que je lui donne en retour ? Rien. Je ne suis qu'une jeune femme morte de l'intérieur, distante et sans couleurs. Tout chez moi n'est qu'illusion et le seul endroit où je me sens vraiment bien, c'est la chambre noire, derrière ma galerie. Je ne suis pas faite pour lui autant que Jonathan n'est fait pour moi.
Dernière édition par L. Joey Ferguson le Lun 24 Jan - 17:20, édité 13 fois